Mission et histoire

La CEB est une banque multilatérale de développement à vocation exclusivement sociale.

La mission de la CEB est de promouvoir la cohésion sociale en Europe, définie comme “la capacité d’une société à assurer le bien-être de tous ses membres, en minimisant les disparités et en évitant la marginalisation”.

La CEB poursuit sa mission en finançant des investissements sociaux et des projets au service des personnes vulnérables, à travers trois lignes d’action :

  • Investir dans les personnes et valoriser le capital humain ;
  • Promouvoir des cadres de vie inclusifs et résilients ;
  • Soutenir l’emploi et l’inclusion économique et financière.

La CEB est active dans les secteurs de la santé et du médico-social, de l’éducation et de la formation professionnelle, des infrastructures administratives et judiciaires, du patrimoine historique et culturel, des logements sociaux et abordables, du développement urbain, rural et régional, des catastrophes naturelles ou écologiques, de la protection de l’environnement, du financement des TPE-PME et de la microfinance.

Trois thèmes transversaux guident la manière dont les activités de la CEB sont conçues et mises en œuvre dans tous les secteurs : l’action pour le climat, l’égalité des genres et la transformation numérique.

Le Cadre Stratégique 2023-2027 sert de référence pour l’activité de la CEB et définit ses orientations stratégiques à la lumière du contexte opérationnel.

Pour la période 2023-2027, la CEB poursuit trois objectifs principaux :

  • Répondre de manière à l’évolution des défis du développement social et de l’inclusion ;
  • Investir dans l’assistance et l’intégration des réfugiés et des migrants, au sein de leurs communautés d’accueil, et dans la préparation aux futures dynamiques migratoires ;
  • Soutenir les besoins de reconstruction et de réhabilitation des secteurs sociaux de l’Ukraine.

Histoire

La CEB a vu le jour lors des bouleversements politiques qui ont secoué l’Europe après la Seconde Guerre mondiale et entraîné un afflux de réfugiés et de personnes déplacées en Europe occidentale.

Doyenne des banques multilatérales de développement européennes, la CEB a été fondée en 1956 par huit États membres du Conseil de l’Europe sur la base d’un accord partiel, afin d’apporter des solutions aux problèmes des réfugiés. Signée par huit pays le 16 avril 1956, la Banque a été le premier des Accords Partiels conclus.

L’histoire de la CEB en quelques dates

1956 : création de la CEB sous forme de Fonds de Réétablissement doté d’un capital inférieur à USD 7 millions.

1960s-1980s : l’augmentation progressive du nombre des membres de la CEB, de ses ressources financières et de son champ d’action va de pair avec la réorientation de ses priorités sociales. Créée au lendemain d’une guerre ayant divisé l’Europe, la Banque bénéficie d’un élan renouvelé lors de la chute du mur de Berlin puis de la réunification. Trois sommets décisifs du Conseil de l’Europe, réunissant des chefs d’État et de gouvernement, ont permis de modeler la Banque que nous connaissons aujourd’hui.

1993 : le sommet de Vienne ouvre la voie à la vague d’adhésions de nouveaux pays membres d’Europe centrale et orientale puis d’Europe du Sud-Est. La Banque n’est encore qu’un simple Fonds.

1997 : le sommet de Strasbourg élargit le mandat de la CEB, qui couvre désormais, outre les priorités définies dans son Statut, le renforcement de la cohésion sociale.

2005 : le sommet de Varsovie, tout en renouvelant son soutien à la mission initiale de la Banque, l’invite à contribuer directement au développement d’une société européenne libre, démocratique et plus inclusive.

Depuis 2008, la crise prolongée que subit l’Europe et ses répercussions sur la vie des populations attestent plus que jamais la pertinence du mandat et de l’action de la CEB en tant que banque de développement social.

Relations avec le Conseil de l’Europe

Eugène Claudius Petit à la tribune du Conseil de l'Europe
Eugène Claudius Petit à la tribune du Conseil de l'Europe
La Banque œuvre au renforcement de la cohésion sociale conformément à sa mission et promeut les valeurs et les principes du Conseil de l’Europe dans le cadre de son activité de prêt. Elle est cependant dotée d’une personnalité juridique propre et est financièrement indépendante.

Preuve de ces liens institutionnels, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe émet un avis de recevabilité quant à la conformité aux objectifs politiques et sociaux du Conseil de l’Europe pour chaque projet soumis à l’approbation du Conseil d’administration de la Banque.